©Julien Sneck
Cette semaine Jetlag rentre de vacances. Bronzés et rechargés, nous inaugurons une nouvelle rubrique : les « bizarerries d’ici ». Nous vous proposons de parler des rencontres insolites du quotidien, ces détails qui nous perturbent parce qu’ils ne sont pas comme à la maison. Ils révèlent souvent énormément sur la manière dont nous percevons les choses dans notre hexagone natal et combien d’autres perspectives sont possibles.
Attention, tout est permis : cette rubrique commentera les pommeaux de douches, comme le rapport au luxe aux Etats-Unis, ou en tout cas à New York. Les différences culturelles affleurent dans les petites choses comme dans les grandes. Et pour un démarrage en fanfare, parlons un peu de l’intimité dans les lieux d’aisance, autrement baptisés les toilettes.
Welcome to the bathroom
Prenons le temps de décrire l’agencement du lieu. Dans les lieux publics (au travail, au restaurant, chez le médecin par exemple), les toilettes sont tous construits de la même manière, c’est-à-dire comme nos toilettes d’aéroport. Dans une grande pièce sont posées des cloisons qui cachent les corps du mollet au sommet du crâne. Isolation phonique inexistante. Le moindre bruit intestinal, son de sécrétion touchant l’eau traverse la pièce à la vitesse de la lumière. On apprécie donc à loisir la qualité du système digestif de son/sa voisin-ne comme la puissance de son jet.
Ajoutons que les cloisons de chaque cabine offrent un jour d’une dizaine de centimètres entre le battant de la porte et son cadre. Non seulement on s’entend, mais on se voit.
Les Américains semblent pourtant s’y sentir tout à fait l’aise. Il n’est pas rare de trouver quelqu’un au téléphone, affairé sur le trône, discutant au téléphone avec Maman ou un collègue. Des chasses sont tirées, des braguettes fermées, des besoins naturels satisfaits pendant que Madame/Monsieur règle les affaires courantes de son département. Etrange.
16 octobre 2014 at 11:50
Merci pour cet article, j’ai tellement ri! Je viens de découvrir votre blog, et je m’y reconnais à 200%!
Continuez surtout!
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17 octobre 2014 at 1:07
Rooh, ben c’est toujours sympa de se l’entendre dire! On ne bouge pas de toute façon. Alors à très bientôt dans le coin!
A.
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26 octobre 2014 at 12:08
Et d’étranges croisements de regards à travers cette fente sont également fréquents.
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10 novembre 2014 at 7:35
AAAAh. Merciiii. Je croyais être seule à me dire que nom d’un chien les espaces des cloisons en laissent voir BEAUCOUP trop.
Soulagement.
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10 novembre 2014 at 8:08
You’re welcome 😉
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14 novembre 2014 at 7:30
et bien en Chine… l’expérience vaut le détour. Il n’y a pas de porte, ou bien elles ne ferment pas.. pas de papier: un rouleau à l’extérieur est parfois à la disposition du public; on prend ses quelques feuilles..
toilettes à la turque donc pas facile de tenir la porte à peu près close d’une main, papier dans l’autre à croupetons. l’odeur étant souvent infecte, il faut aussi tenir un mouchoir sous le nez..
quant aux bruits autour… on sait tout du repas précédent du voisin/voisine, et de ses capacités digestives. Les Chinois aussi vivent au téléphone, y compris aux toilettes, et parlent très fort.
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14 novembre 2014 at 2:05
Ca fait envie 😉
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23 février 2019 at 3:05
Spot on with this particular write-up, I really believe this excellent website needs considerably more concern. I will apt to be again to learn considerably more, appreciate your that info.
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